Produit par la réaction du 2-nitrobenzaldéhyde et de la propanone en milieu basique. Sa réduction (par le dithionite de sodium Na2S2O4) et son oxydation (O2 de l'air) permet l'obtention d'un beau bleu intense.
Sous sa forme naturelle, c'est un hydrocarbonate de cuivre (CH2O-Cu), se formant progressivement à la manière d'une rouille, lors du contact du cuivre - ou d'un alliage en contenant - avec de l'air humide, de l'eau ou un acide.
On a évidemment reproduit ce processus naturel à l'aide, dans un premier temps, d'un élément acide (le marc de raisin a été particulièrement utilisé, ce qui explique que la production fut concentrée dans certaines zones viticoles) et, éventuellement, dans un second temps,
-un vinaigre (de trois jours à neuf mois, en fait deux semaines en général) pour obtenir, à partir de feuilles de cuivre ainsi dégradées,
-le verdet, vert-de-gris ou vert de Grèce, une acétate basique de formule brute C2H4O2Cu, plus foncée, d'usage tinctorial ou pigmentaire.
De longue date (au moins le XVème siècle), des verts de ce type ont été transformés en bleus à l'aide de sels ammoniacaux.
Le chrome et le brome permettent d'obtenir un bleuissement (voir phtalocyanines de cuivre).
Sous l'action de l'acide acétique ou éthanoique, contenu dans le vinaigre, des feuilles de cuivre forment une couche acétate de cuivre, qui, séché puis frotté, constitue un pigment vert ; le vert de gris.
L'équation chimique est controversée...à Suivre !
Autre appellation :
Composition : Carbone
Origine : Issu de la combustion de jeune pousses de vigne, d'os, de fusain....
Le bleu de Prusse (ou de Berlin) est un pigment minéral qui a pour formule Fe+III4[Fe+II(CN)6]3. Il est obtenu par action d'une solution d'ions Fe+II sur le ferricyanure de potassium K3[Fe+III(CN)6].
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L'action du bicarbonate de soude sur du sulfate de cuivre hydraté donne un composé proche de l'azuryte, cristal de formule Cu(OH)2·CuCO3.
2 CuSO4 + 2 Na2CO3 + H2O --> Cu(OH)2·CuCO3 + CO2 + 2 Na2SO4