Première étape : préparer le tissu, un morceau de soie sauvage. Je l’ai d’abord lavé avec un peu de savon de marseille, puis je l’ai laissé tremper dans de l’eau vinaigrée, faute de mieux. Cela permet apparemment de préparer le tissu et de lui permettre de fixer les colorants. On appelle ça le mordançage. D’autres préparations, à base d’alun notamment, semblent cependant plus efficaces.
Pour le protocole opératoire, j’ai suivi ces différentes étapes :
– mettre les plantes dans l’eau froide, puis chauffer jusqu’à ébullition pendant une heure environ.
– quand la couleur est satisfaisante, enlever les plantes (et éventuellement filtrer le jus) pour ne pas avoir de tâches et laisser refroidir.
– mettre le tissu, refaire bouillir en remuant pendant le temps nécessaire à obtenir la coloration souhaitée.
– égoutter le tissu, le laisser refroidir et rincer à l’eau claire avant de l’étendre pour le faire sécher.
Je ne sais pas si c’est la meilleure technique, mais ça a plutôt bien marché ^__^
J’ai commencé par les pelures d’oignons, une valeur sûre apparemment au pays de la teinture végétale. Leur peau permet d’obtenir facilement un orangé cuivré.
NB : les bains de mordant et de teinture sont réutilisables, mais donnernt des couleurs des moins en moins
saturées.
TEINTURE
https://www.pinterest.fr/pin/496592296384468277/